COMMUNIQUE DE PRESSE
Paris, le 27 janvier 2017.
Primaires Citoyennes : ne pas oublier les familles homoparentales
Au deuxième tour des Primaires Citoyennes qu’organisent le Parti Socialiste et une partie de ses alliés, le 29 janvier prochain, seront en lice Messieurs Benoit Benoît Hamon et Manuel Valls. L’APGL regrette que les questions qui touchent les familles homoparentales ne soient pas mieux considérées par les candidats à l’élection présidentielle.
Tous les deux sont opposés à la légalisation de la gestation pour autrui (GPA) en France. Benoît Hamon étendra « la procréation médicalement assistée (PMA) aux femmes seules et aux couples homosexuels ». Manuel Valls quant à lui « assume ouvrir certains débats […] notamment la question de la PMA ».
L’ouverture de la PMA aux femmes en couples ou célibataires en France est une mesure qui non seulement est égalitaire entre toutes les Françaises, mais elle permet de cesser de stigmatiser celles qui n’y ont pas droit du fait de leur orientation sexuelle. L’Etat accepte d’institutionnaliser une discrimination qui touche à la dignité des femmes, à leurs portefeuilles, et à leur santé. Basée sur ces arguments l’Association des parents et futurs parents gays et lesbiens (APGL) considère qu’il n’y a pas matière à ouvrir de débat et invite les candidats à l’élection suprême à se prononcer en faveur l’ouverture de la PMA aux femmes en couples ou célibataires.
L’APGL déplore qu’un débat serein et équilibré sur la GPA permettant à tous les points de vue de s’exprimer ne soit pas possible en France, alors même que le recours à la GPA est aujourd’hui une réalité pour de nombreuses et nombreux Françaises et Français dans des pays dont la législation le permet. Au-delà de l’absolue nécessité de traiter à égalité en droit tous les enfants nés d’au moins un parent français, enfants nés de GPA compris, l’APGL souhaite une GPA réglementée et éthique.
L’APGL rappelle que l’Etat doit protéger tous les membres qui la composent, à commencer par les plus vulnérables : les enfants. Dans une famille homoparentale, l’intérêt de l’enfant est que l’Etat lui assure la pérennité de ses liens avec son parent social. L'APGL rendra publique dans les prochaines semaines ses propositions pour que soient mieux considérées les familles homoparentales et en particulier les enfants élevés dans ces familles.
Marie-Claude Picardat et Dominique Boren
Co-présidents de l'APGL
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